Plus de la moitié des exploitations laitières flamandes (54 %) ayant fait réaliser un Scanner Métabolique ont montré une ingestion insuffisante de matière sèche chez les vaches fraîches-vêlées.

Lors d’un Scanner Métabolique, des échantillons de sang provenant de vaches taries, fraîches-vêlées et au pic de lactation sont examinés à la recherche de 21 biomarqueurs. Les résultats sont visualisés dans un diagramme Web avec 8 domaines clés. L’un d’eux est l’ingestion de matière sèche (IMS), qui chez les vaches fraîches-vêlées est cruciale pour un bon démarrage de la nouvelle lactation¹.

Les résultats du Scanner Métabolique sur 305 exploitations laitières flamandes, réalisés entre octobre 2020 et décembre 2021, ont été analysés¹. Quant aux vaches fraîches-vêlées, les vétérinaires ont prélevé des échantillons de sang sur des vaches en lactation entre 3 et 28 jours en lactation¹.

Quels biomarqueurs du Scanner Métabolique sont indicatifs pour surveiller l’IMS ?

Les résultats des analyses de sang qui nous renseignent sur l’IMS de nos vaches sont la teneur en albumine et en urée.

L'albumine nous donne des informations sur le statut protéique de nos animaux. Ensemble avec l'urée, il montre le statut protéique et énergétique par rapport à l'alimentation des vaches².

Ci-dessous le diagramme web du Scanner Métabolique d'une exploitation, qui montre bien que l'IMS chez les vaches fraîches-vêlées laisse beaucoup à désirer³. Il existe également une cétose évidente et le foie ne fonctionne pas suffisamment. De plus, l’apport en antioxydants est également trop faible. On le constate régulièrement chez les animaux dont l'apport en matière sèche est trop faible.

Dans 54% des exploitations examinées, l’IMS des vaches fraîches-vêlées était trop faible¹

Dans 46 % des exploitations flamandes examinées, la plupart des vaches fraîches-vêlées présentaient des valeurs normales d'albumine et d'urée. Ces exploitations ont obtenu de bons résultats en termes d’IMS. Les biomarqueurs de l'IMS étaient réduits sur un quart des exploitations (orange) et très faibles sur 28 % (rouge)¹.

Que fait-on en cas d’une faible IMS chez les vaches fraîches-vêlées?

Il est important de prendre des mesures dès le vêlage et d'examiner attentivement d'autres facteurs qui peuvent influencer l’IMS, comme l’hypocalcémie, la rétention placentaire ou des boiteries. Dans le même temps, les aliments pauvres en fibres et riches en énergie peuvent entraîner une acidification du rumen, provoquant un arrêt de la digestion et une diminution de l’IMS.

Presque toutes les vaches connaissent une baisse de leur IMS au moment du vêlage. Le changement de ration provoque également un déséquilibre de la flore ruminale. La flore du rumen, qui 14 jours avant le vêlage est principalement constituée de bactéries qui dégradent les fibres brutes, doit soudainement se transformer en bactéries qui dégradent rapidement les sucres fermentescibles de l'amidon. Cela signifie que non seulement les vaches mangent moins au moment du vêlage, mais qu’elles ne peuvent pas non plus utiliser la nourriture de manière le plus efficace. Il est donc conseillé de donner à chaque vache fraîche-vêlée le bolus YMCP Vitall, avec des levures vivantes, du calcium et de la niacine.

Les levures vivantes sont connues pour leur effet positif sur la composition, l'activité et la quantité des bactéries du rumen, ce qui accélère la fermentation. Cela garantit que les vaches mangent davantage et font un meilleur usage de la ration.