Dans >50% des élevages laitiers flamands, l’ingestion da la matière sèche des vaches fraîches-vêlées est trop faible 1.
L'albumine et l'urée dans le sang indiquent une ingestion de matière sèche trop faible
L'ingestion suffisante de matière sèche (IMS) peut être vérifiée à partir des prises de sang de vaches de 3 à 28 jours en lactation. Le laboratoire DGZ en Flandres a analysé des échantillons de sang provenant de 305 élevages laitiers flamands 1.
Les paramètres sanguins qui nous renseignent sur l’IMS de nos vaches sont la teneur en albumine et en urée.
L'albumine nous communique le statut protéique de nos animaux. Avec l'urée, il montre le statut protéique et énergétique par rapport à l’IMS des vaches 2.
Dans 46 % des élevages, la plupart des vaches fraîches-vêlées présentaient des valeurs normales d’albumine et d’urée. Ces élevages ont donc obtenu de bons résultats en termes d’IMS. Dans un quart des élevages, les paramètres sanguins d'IMS étaient réduits (orange) et dans 28 % des cas très bas (rouge).

Pourquoi les vaches qui viennent de vêler mangent-elles moins ?
Presque toutes les vaches, grasses ou maigres, connaissent une baisse de leur consommation alimentaire autour du vêlage 3. Le changement de ration provoque un déséquilibre de la flore du rumen. La flore du rumen, qui 14 jours avant le vêlage est principalement constituée de bactéries qui décomposent les fibres brutes, doit soudainement passer à des bactéries qui décomposent rapidement les sucres fermentescibles de l'amidon. Cela signifie que les vaches non seulement mangent moins au moment du vêlage, mais qu’elles ne peuvent pas non plus utiliser efficacement les aliments.

La consommation de matière sèche autour du vêlage diminue chez toutes les vaches 3.
Chez les vaches fraîches-vêlées, le stress augmente en raison de plusieurs facteurs, à savoir le vêlage et la récupération, la production de colostrum et l'augmentation rapide de la production laitière, les changements de ration, les interactions entre les vaches, l'espace, le stress thermique et éventuellement des maladies, telles que la fièvre de lait, la rétention placentaire ou les boiteries. Le stress active le système immunitaire de la vache, qui consomme de l’énergie et du calcium.
Que faites-vous à ce sujet ?
Elanco recommande de soutenir le rumen de chaque vache nouvellement vêlée avec une quantité substantielle de levures vivantes.
Les levures vivantes sont connues pour leur effet positif sur la composition, l’activité et la quantité des bactéries du rumen, ce qui accélère la fermentation. Un rumen qui se vide plus vite entraîne une sensation de faim. Les vaches mangeront plus et utiliseront mieux leurs rations.
Mécanisme d’action des levures vivantes :

Étant donné que les vaches nouvellement vêlées mangent moins, les levures vivantes doivent être administrées de manière à garantir que chaque vache fraîche-vêlée a pris sa dose de levures vivantes. L'éleveur peut choisir entre l'administration en bolus, en première boisson après le vêlage ou en drenchage.
YMCP Vitall® bolus et YMCP® Poudre : des combinaisons de levures vivantes, de calcium et de niacine

Les bolus YMCP Vitall® sont administrés à l’aide d’un applicateur spécial, qui peut administrer 2 bolus à la fois. Administrer 2 bolus (= une administration) de YMCP Vitall immédiatement après le vêlage. Si nécessaire, l'administration peut être répétée après 12 à 24 heures.
La poudre YMCP® en sachet de 500 grammes est administrée dans la première boisson après le vêlage, afin qu'elle soit rapidement absorbée spontanément. Mélanger 1 sachet (500 g) de YMCP en poudre dans 20 litres d’eau tiède (25°C-30°C). Fournir 1 sachet (500 g) de poudre YMCP par vache et par jour.
Si la vache a eu accès à l’eau plus tôt après le vêlage, choisissez le bolus YMCP Vitall ou drenchez la vache avec la solution avec la poudre YMCP.
- Rijpert-Duvivier A et al. (2022) Evaluation of metabolic health by pooled sample metabolic profiling on 305 Flemish dairy herds. Proceedings 31st World Buiatrics Congress, Madrid 4-8 September 2022, HH-46, abstract volume 1, p 208-209.
- Van Saun RJ (2016) Indicators of dairy cow transition risks: Metabolic profiling revisited. Tierärztliche Praxis Ausgabe G- Großtiere - Nutztiere 2016, 118.
- Casaro et al. (2024) Association between prepartum body condition score and prepartum and postpartum dry matter intake and energy balance in multiparous Holstein cows. J Dairy Sci 107, 4381-4393.